N°30 : Jessy MOULIN
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Florian 42
black-panthère
rob42
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N°30 : Jessy MOULIN
Topic pour notre second gardien !
rob42- ADMIN
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Localisation : Kop Sud pour les sièges verts et le toit panoramique !
Re: N°30 : Jessy MOULIN
bon je souhaite bonne chance à jessy pour cette fin de championnat
black-panthère- Messages : 3217
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Re: N°30 : Jessy MOULIN
pythonvert a écrit:bon je souhaite bonne chance à jessy pour cette fin de championnat
on sait vraiment pas ce qu'il faut lui
j ai un peu peur
Re: N°30 : Jessy MOULIN
Jérémie Janot s'est exprimé via son compte Twitter sur sa blessure, qui le privera très probablement des 2 derniers matches de la saison. Le gardien emblématique des verts en profite pour parler de Jessy Moulin :
"Ma saison est probablement terminée. Jessy va montrer au monde du football son immense talent. C'est lui le futur gardien des Verts, j'en suis persuadé. Il va tout casser"
à voir...
"Ma saison est probablement terminée. Jessy va montrer au monde du football son immense talent. C'est lui le futur gardien des Verts, j'en suis persuadé. Il va tout casser"
à voir...
Re: N°30 : Jessy MOULIN
quelqu'un peut nous dire ses 1ères impressions sur notre jessy-james verdoyant??????
heavyrock- Messages : 2382
Date d'inscription : 26/02/2011
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Localisation : monts du lyonnais
Re: N°30 : Jessy MOULIN
heavyrock a écrit:quelqu'un peut nous dire ses 1ères impressions sur notre jessy-james verdoyant??????
Parce qu'il a jouer??
je sais pas faut voir sur le long terme avec une équipe qui tiens la route , il peut devenir le nouveau janot du chaudron . Manque plus que le tatouage sur l'arriere du crane.
vertlabas- Messages : 3165
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Age : 45
Re: N°30 : Jessy MOULIN
vertlabas a écrit:heavyrock a écrit:quelqu'un peut nous dire ses 1ères impressions sur notre jessy-james verdoyant??????
Parce qu'il a jouer??
je sais pas faut voir sur le long terme avec une équipe qui tiens la route , il peut devenir le nouveau janot du chaudron . Manque plus que le tatouage sur l'arriere du crane.
je suis fan des tes réflexions
Re: N°30 : Jessy MOULIN
TINTIN42 a écrit:Apparemment, Moulin a ressigné 1 an à l'ASSE, il sera donc prêté en L2 !
à mon avis il sera la doublure de ruffier après la dernière saison de janot
Re: N°30 : Jessy MOULIN
TINTIN42 a écrit:Sur son Twitter, Moulin annonce son départ !
il dit juste sur le départ..
peu etre en route pour l'entrainement
vertlabas- Messages : 3165
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 45
Re: N°30 : Jessy MOULIN
Ou qu'il parte , bonne chance à lui
vertlabas- Messages : 3165
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 45
Re: N°30 : Jessy MOULIN
D'après son Twitter, Moulin dit qu'il part vers les volcans (Clermont j'imagine)
http://twitter.com/#!/l00ping
http://twitter.com/#!/l00ping
Re: N°30 : Jessy MOULIN
Moulin prolonge avant d’être prêté à Clermont Foot
En quête de temps de jeu, Jessy Moulin, qui a prolongé de deux saisons supplémentaires son contrat en faveur de l’ASSE, va s’engager en faveur de Clermont Foot sous la forme d’un prêt jusqu’à la fin de saison.
En quête de temps de jeu, Jessy Moulin a trouvé un joli défi. Le gardien des Verts (25 ans) a décidé de rebondir à Clermont Foot (Ligue 2) et d’engranger du temps de jeu. Avant de s’engager avec le club auvergnat sous la forme d’un prêt jusqu’à la fin de saison, Jessy a également prolongé son contrat avec l’ASSE de deux saisons supplémentaires : il est désormais lié à son club formateur jusqu’en 2014.
Ce mardi matin, Jessy Moulin effectuera la traditionnelle visite médicale avant de parapher son contrat de prêt avec Clermont Foot qui nourrit de belles ambitions pour cette saison.
En quête de temps de jeu, Jessy Moulin, qui a prolongé de deux saisons supplémentaires son contrat en faveur de l’ASSE, va s’engager en faveur de Clermont Foot sous la forme d’un prêt jusqu’à la fin de saison.
En quête de temps de jeu, Jessy Moulin a trouvé un joli défi. Le gardien des Verts (25 ans) a décidé de rebondir à Clermont Foot (Ligue 2) et d’engranger du temps de jeu. Avant de s’engager avec le club auvergnat sous la forme d’un prêt jusqu’à la fin de saison, Jessy a également prolongé son contrat avec l’ASSE de deux saisons supplémentaires : il est désormais lié à son club formateur jusqu’en 2014.
Ce mardi matin, Jessy Moulin effectuera la traditionnelle visite médicale avant de parapher son contrat de prêt avec Clermont Foot qui nourrit de belles ambitions pour cette saison.
Re: N°30 : Jessy MOULIN
http://www.clermontfoot.com/jessy-moulin-arrive-michael-fabre-lens
Présentation de Moulin à Clermont !
Présentation de Moulin à Clermont !
Re: N°30 : Jessy MOULIN
Jessy, vous avez joué une mi-temps en amical contre l’ASSE jeudi soir à Feurs. On devine votre plaisir, vous qui avez très peu joué depuis le début de saison.
D’un point de vue personnel, j’ai eu un peu l’impression que c’était le match de l’année. Je me suis dit que je n’avais pas le droit de me louper.
Même si du côté de Saint-Etienne, on ne m’a rien dit, je pense que si j’avais fait des boulettes, cela aurait été vu d’un mauvais œil. C’est pourquoi j’étais content que ça se soit bien passé, de ne pas avoir fait d’erreur. Je voulais reprendre confiance en moi, retrouver des repères pour ne pas passer pour une truffe (sic) lors du match de coupe de France prévu samedi prochain contre l’US Feurs. Même si je ne suis pas venu pour ça à Clermont.
En somme, vous aviez la pression ?
Non, pas de la pression, plutôt de l’appréhension. Je ne voulais surtout pas faire d’erreur. J’y ai beaucoup pensé. Pour moi, ce n’était pas un match amical ordinaire. Je ne l’ai pas pris à la légère, d’autant que je n’avais pas joué depuis longtemps.
Depuis quand n’avez-vous pas joué ?
Depuis le mois (il réfléchit)… d’août. La réserve de Clermont évolue en CFA2. J’ai joué une fois avec eux contre Thiers. C’était dur, je ne connaissais personne.
Cela a dû vous faire drôle ?
Pire que ça même. J’ai eu assez mal à la tête. Trois mois avant, presque jour pour jour, je jouais contre le Paris Saint-Germain, devant 30 000 personnes.
Retrouver la compétition face à l’ASSE était quelque chose de particulier, d’autant plus avec Jérémie Janot dans le but adverse.
Je ne voulais pas passer à travers, j’étais désireux de montrer que je n’avais pas lâché le morceau. Le football ne m’a jamais fait de cadeau. Si je lâche, le football me lâche. Il n’y a que par le travail que je suis arrivé à jouer au haut niveau. Donc, je continue. Me retrouver face à Jérémie (Janot) était un peu symbolique car on aspirait tous deux à autre chose en début de saison.
Vous avez disputé la première mi-temps. Vos impressions ?
Je me suis servi de ce que je connaissais sur l’équipe pour placer mes partenaires. Je savais que ça centrait, que Baky (Sako) allait frapper. « Sainté » a été dangereux et le fait d’être sollicité m’a permis d’être concentré, prêt mentalement.
Les supporters stéphanois avaient déposé une banderole derrière votre but.
Oui, c’était les Magic (Fans). Ils avaient écrit : « Soutien à Jessy, Sainté est avec toi ». Je ne l’avais pas vu au début. J’ai discuté avec eux à la mi-temps. Je leur ai offert mon maillot. Ça m’a fait chaud au cœur.
Revenons à votre situation. D’abord, pensiez-vous partir de Saint-Etienne ?
Ce n’était pas à l’ordre du jour en début de saison. C’était plutôt d’être en grosse concurrence avec Jérémie (Janot) et d’aspirer à jouer. C’est pour cela aussi que c’est dur. Il m’a été tellement difficile d’arriver à jouer. Jérémie (Janot) est une grosse figure (sic)… Ce n’était pas un aboutissement mais un rêve de parvenir à jouer, de faire de bons matches. Je me suis prouvé que j’avais le niveau et ça m’a donné des ambitions pour aller plus loin. Faire dix, quinze, vingt matches et puis après…
C’était le discours que l’on vous avait tenu à Saint-Etienne ?
Le coach m’avait dit que je serais en concurrence avec Jérémie (Janot) et que le meilleur jouerait.
Et l’arrivée de Ruffier a tout bouleversé ?
J’ai la tête sur les épaules. Je ne risquais pas de concurrencer Ruffier avec trois matches de Ligue 1 derrière moi. Je ne doute de mes qualités pour autant. Même s’il y a eu quelques sous-entendus, je savais bien que c’est moi qui allais trinquer, passer troisième gardien. D’un commun accord, j’ai préféré partir. Avec le coach, Albert Rust, Dominique Rocheteau, on s’est dit que ce serait mieux de ressigner et de partir un an. D’essayer de tout faire pour effectuer une bonne saison, au plus haut niveau possible. Et de revenir la saison prochaine au cas où Ruffier partirait, où Jérémie (Janot) serait en fin de contrat.
Le hic, c’est que vous ne jouez pas, ou si peu, avec Clermont ?
Je le vis très mal. L’équipe a gagné d’entrée, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ?
C’est triste à dire mais je suis impuissant. Pour quoi le coach changerait-il une équipe qui est première avec la meilleure défense ?
Ça me fait mal au crâne de penser que quoi que je fasse, je ne jouerai pas. Je dois être patient. C’est ça le plus dur. La saison passée, j’ai déjà attendu quasiment toute la saison. Même si j’aime ce que je fais, je m’entraîne pour jouer. J’ai goûté au truc, je suis comme un chien qui a mangé du sucre. Je ne peux plus m’en passer.
Clermont joue les premiers rôles. Ça rend peut-être la pilule moins amère ?
Le pire, c’est qu’on est premier, on gagne mais je suis là sans être là. Je suis content mais je sais que je ne jouerai pas le week-end suivant.
Tous mes coéquipiers sont de bons mecs, je vais jouer le jeu à fond. Ce n’est pas mon truc de casser l’ambiance mais bon…
Quelles éventualités envisagez-vous en fin de saison ?
Il y a des bruits de couloir. Clermont est satisfait de mon travail, content de ce que je fais. J’ai des affinités avec les gars. J’ai eu des échos côté dirigeants comme quoi ça ne leur déplairait de continuer avec moi. Mais il faut voir, la saison est encore très longue.
Clermont est capable de monter ?
Honnêtement, oui. On n’est pas au-dessus, on ne se balade pas mais on a un vrai collectif, des joueurs comme Alessandrini qui est un phènomène, Rivière qui en est déjà à dix buts. Le jeune Sylla au milieu est un tout bon.
Derrière, on est très costaud, c’est vraiment du solide. On a une équipe pour monter. Dans l’état d’esprit, on y est.
Vous pouvez aussi revenir à Saint-Etienne.
J’appartiens à l’ASSE jusqu’en 2014 mais il faut qu’on trouve une solution qui soit bénéfique aux deux parties. J’ai envie de progresser, d’évoluer. J’ai touché mon rêve de jouer en Ligue 1 du bout des doigts, je veux continuer.
Le Progres
D’un point de vue personnel, j’ai eu un peu l’impression que c’était le match de l’année. Je me suis dit que je n’avais pas le droit de me louper.
Même si du côté de Saint-Etienne, on ne m’a rien dit, je pense que si j’avais fait des boulettes, cela aurait été vu d’un mauvais œil. C’est pourquoi j’étais content que ça se soit bien passé, de ne pas avoir fait d’erreur. Je voulais reprendre confiance en moi, retrouver des repères pour ne pas passer pour une truffe (sic) lors du match de coupe de France prévu samedi prochain contre l’US Feurs. Même si je ne suis pas venu pour ça à Clermont.
En somme, vous aviez la pression ?
Non, pas de la pression, plutôt de l’appréhension. Je ne voulais surtout pas faire d’erreur. J’y ai beaucoup pensé. Pour moi, ce n’était pas un match amical ordinaire. Je ne l’ai pas pris à la légère, d’autant que je n’avais pas joué depuis longtemps.
Depuis quand n’avez-vous pas joué ?
Depuis le mois (il réfléchit)… d’août. La réserve de Clermont évolue en CFA2. J’ai joué une fois avec eux contre Thiers. C’était dur, je ne connaissais personne.
Cela a dû vous faire drôle ?
Pire que ça même. J’ai eu assez mal à la tête. Trois mois avant, presque jour pour jour, je jouais contre le Paris Saint-Germain, devant 30 000 personnes.
Retrouver la compétition face à l’ASSE était quelque chose de particulier, d’autant plus avec Jérémie Janot dans le but adverse.
Je ne voulais pas passer à travers, j’étais désireux de montrer que je n’avais pas lâché le morceau. Le football ne m’a jamais fait de cadeau. Si je lâche, le football me lâche. Il n’y a que par le travail que je suis arrivé à jouer au haut niveau. Donc, je continue. Me retrouver face à Jérémie (Janot) était un peu symbolique car on aspirait tous deux à autre chose en début de saison.
Vous avez disputé la première mi-temps. Vos impressions ?
Je me suis servi de ce que je connaissais sur l’équipe pour placer mes partenaires. Je savais que ça centrait, que Baky (Sako) allait frapper. « Sainté » a été dangereux et le fait d’être sollicité m’a permis d’être concentré, prêt mentalement.
Les supporters stéphanois avaient déposé une banderole derrière votre but.
Oui, c’était les Magic (Fans). Ils avaient écrit : « Soutien à Jessy, Sainté est avec toi ». Je ne l’avais pas vu au début. J’ai discuté avec eux à la mi-temps. Je leur ai offert mon maillot. Ça m’a fait chaud au cœur.
Revenons à votre situation. D’abord, pensiez-vous partir de Saint-Etienne ?
Ce n’était pas à l’ordre du jour en début de saison. C’était plutôt d’être en grosse concurrence avec Jérémie (Janot) et d’aspirer à jouer. C’est pour cela aussi que c’est dur. Il m’a été tellement difficile d’arriver à jouer. Jérémie (Janot) est une grosse figure (sic)… Ce n’était pas un aboutissement mais un rêve de parvenir à jouer, de faire de bons matches. Je me suis prouvé que j’avais le niveau et ça m’a donné des ambitions pour aller plus loin. Faire dix, quinze, vingt matches et puis après…
C’était le discours que l’on vous avait tenu à Saint-Etienne ?
Le coach m’avait dit que je serais en concurrence avec Jérémie (Janot) et que le meilleur jouerait.
Et l’arrivée de Ruffier a tout bouleversé ?
J’ai la tête sur les épaules. Je ne risquais pas de concurrencer Ruffier avec trois matches de Ligue 1 derrière moi. Je ne doute de mes qualités pour autant. Même s’il y a eu quelques sous-entendus, je savais bien que c’est moi qui allais trinquer, passer troisième gardien. D’un commun accord, j’ai préféré partir. Avec le coach, Albert Rust, Dominique Rocheteau, on s’est dit que ce serait mieux de ressigner et de partir un an. D’essayer de tout faire pour effectuer une bonne saison, au plus haut niveau possible. Et de revenir la saison prochaine au cas où Ruffier partirait, où Jérémie (Janot) serait en fin de contrat.
Le hic, c’est que vous ne jouez pas, ou si peu, avec Clermont ?
Je le vis très mal. L’équipe a gagné d’entrée, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ?
C’est triste à dire mais je suis impuissant. Pour quoi le coach changerait-il une équipe qui est première avec la meilleure défense ?
Ça me fait mal au crâne de penser que quoi que je fasse, je ne jouerai pas. Je dois être patient. C’est ça le plus dur. La saison passée, j’ai déjà attendu quasiment toute la saison. Même si j’aime ce que je fais, je m’entraîne pour jouer. J’ai goûté au truc, je suis comme un chien qui a mangé du sucre. Je ne peux plus m’en passer.
Clermont joue les premiers rôles. Ça rend peut-être la pilule moins amère ?
Le pire, c’est qu’on est premier, on gagne mais je suis là sans être là. Je suis content mais je sais que je ne jouerai pas le week-end suivant.
Tous mes coéquipiers sont de bons mecs, je vais jouer le jeu à fond. Ce n’est pas mon truc de casser l’ambiance mais bon…
Quelles éventualités envisagez-vous en fin de saison ?
Il y a des bruits de couloir. Clermont est satisfait de mon travail, content de ce que je fais. J’ai des affinités avec les gars. J’ai eu des échos côté dirigeants comme quoi ça ne leur déplairait de continuer avec moi. Mais il faut voir, la saison est encore très longue.
Clermont est capable de monter ?
Honnêtement, oui. On n’est pas au-dessus, on ne se balade pas mais on a un vrai collectif, des joueurs comme Alessandrini qui est un phènomène, Rivière qui en est déjà à dix buts. Le jeune Sylla au milieu est un tout bon.
Derrière, on est très costaud, c’est vraiment du solide. On a une équipe pour monter. Dans l’état d’esprit, on y est.
Vous pouvez aussi revenir à Saint-Etienne.
J’appartiens à l’ASSE jusqu’en 2014 mais il faut qu’on trouve une solution qui soit bénéfique aux deux parties. J’ai envie de progresser, d’évoluer. J’ai touché mon rêve de jouer en Ligue 1 du bout des doigts, je veux continuer.
Le Progres
Re: N°30 : Jessy MOULIN
Publié le : 21 Novembre 10h15
A
25 ans, Jessy Moulin vit actuellement une période charnière dans sa
carrière. Après avoir terminé la saison passée par quelques apparitions
en Ligue 1, le voilà désormais cantonner au banc d'une équipe de Ligue
2. Interrogé à ce sujet, le portier clermontois se confie pour
MadeInFoot.com.
Alors en concurrence au mois de
juin avec Jérémie Janot, le natif de Valence pensait pouvoir parfaire
son apprentissage du plus haut niveau. Mais l'arrivée de Stéphane
Ruffier en juillet dernier a tout chamboulé. Cantonné au poste de
troisième gardien, Moulin a préféré ressigner deux nouvelles saisons à
l'ASSE pour ensuite être prêté afin d'acquérir du temps de jeu. Une
décision contrainte et forcée pour le principal intéressé. « Sans
être pessimiste, j'ai jamais été heureux de prendre cette décision.
C'est un découlement de faits. Après, ça reste le football. » Avant
d'ajouter, un brin fataliste : « On ne peut pas être tout le temps
heureux. L'année dernière, j'ai joué la fin de saison, j'étais très
heureux. Mais au début de saison suivant, un gardien de classe
internationale arrive (Stéphane Ruffier, ndlr). On ne peut pas concurrencer avec trois matchs de Ligue 1. Non, je n'ai pas été content mais il faut s'adapter. »
Arrivé
en pleine préparation estivale du côté de Clermont, Moulin se heurte
alors à un problème de taille. Michel Der Zakarien possède déjà les
bases de son équipe. En début de saison, l'ancien entraîneur du FC
Nantes lui préfère l'athlétique Fabien Farnolle. Et bien lui en a pris
puisque Clermont trône aujourd'hui au sommet de la Ligue 2. Seulement,
Jessy Moulin ronge sans cesse son frein, tout en participant activement à
la vie du groupe, attendant son heure. « J'ai envie de jouer. Mais
on est premier et meilleur défense. Je suis arrivé tard. C'est dur. Je
suis là, je suis presque impuissant. Il faut que je continue à
travailler et que je montre, à travers des matchs amicaux et de coupe,
que je suis là et que je lâche pas au cas où ça se passe mal ou qu'il y
ait une blessure. Mais je souhaite que l'équipe continue sur sa lancée,
je resterai le même dans le vestiaire, à mener mes gars pour les emmener
au plus haut niveau. »
« J'ai qu'une envie, c'est de jouer ! »
Titularisé
pour la première fois lors du septième tour de coupe de France face à
l'US Feurs (CFA2), le portier clermontois s'est montré décisif pour
mener les siens à une victoire extrêmement compliquée (1-2, a.p.).
Preuve de son implication et de son envie de bien faire. « J'ai
qu'une envie, c'est de jouer. Cela me tenait à cœur de montrer que je ne
lâchais pas le morceau et que si le coach avait à faire à moi, je serai
là. J'ai fait le boulot qu'on me demande. C'est vrai que ça fait
plaisir quand on fait des arrêts et qu'on marque derrière, c'est là
qu'on est récompensé. Je ne me tire pas la couverture pour moi, ils ont
fait le boulot devant, on a gagné, c'est l'essentiel. »
Après
avoir affronté l'AS Saint-Etienne en amical, le 10 novembre dernier,
Jessy Moulin retrouvait le stade Maurice Rousson de Feurs avec la même
appréhension. « Oui, il y en avait. C'est comme contre l'ASSE,
j'avais peur de passer à travers. J'avais mes patrons, entre guillemets,
mon club, mon coach (Christophe Galtier, ndlr) qui était là
pour me voir, même si on n'en a pas parlé. Aujourd'hui, c'était pareil
sauf qu'on joue contre une division inférieure. Si on passe à travers,
on va être jugé, ça va être repris. Je suis resté concentrer, j'étais là
pour faire mon taf, pas plus, pas moins. Il ne fallait pas chercher à
en faire trop, ça s'est bien passé, c'est l'essentiel. ».
Dans la même rubrique :
-
G.B,
http://www.madeinsaint-etienne.com/infos/article-l2-clermont--moulin---je-n-ai-jamais-ete-heureux-de-devoir-partir---exclu--18890.html
A
25 ans, Jessy Moulin vit actuellement une période charnière dans sa
carrière. Après avoir terminé la saison passée par quelques apparitions
en Ligue 1, le voilà désormais cantonner au banc d'une équipe de Ligue
2. Interrogé à ce sujet, le portier clermontois se confie pour
MadeInFoot.com.
Alors en concurrence au mois de
juin avec Jérémie Janot, le natif de Valence pensait pouvoir parfaire
son apprentissage du plus haut niveau. Mais l'arrivée de Stéphane
Ruffier en juillet dernier a tout chamboulé. Cantonné au poste de
troisième gardien, Moulin a préféré ressigner deux nouvelles saisons à
l'ASSE pour ensuite être prêté afin d'acquérir du temps de jeu. Une
décision contrainte et forcée pour le principal intéressé. « Sans
être pessimiste, j'ai jamais été heureux de prendre cette décision.
C'est un découlement de faits. Après, ça reste le football. » Avant
d'ajouter, un brin fataliste : « On ne peut pas être tout le temps
heureux. L'année dernière, j'ai joué la fin de saison, j'étais très
heureux. Mais au début de saison suivant, un gardien de classe
internationale arrive (Stéphane Ruffier, ndlr). On ne peut pas concurrencer avec trois matchs de Ligue 1. Non, je n'ai pas été content mais il faut s'adapter. »
Arrivé
en pleine préparation estivale du côté de Clermont, Moulin se heurte
alors à un problème de taille. Michel Der Zakarien possède déjà les
bases de son équipe. En début de saison, l'ancien entraîneur du FC
Nantes lui préfère l'athlétique Fabien Farnolle. Et bien lui en a pris
puisque Clermont trône aujourd'hui au sommet de la Ligue 2. Seulement,
Jessy Moulin ronge sans cesse son frein, tout en participant activement à
la vie du groupe, attendant son heure. « J'ai envie de jouer. Mais
on est premier et meilleur défense. Je suis arrivé tard. C'est dur. Je
suis là, je suis presque impuissant. Il faut que je continue à
travailler et que je montre, à travers des matchs amicaux et de coupe,
que je suis là et que je lâche pas au cas où ça se passe mal ou qu'il y
ait une blessure. Mais je souhaite que l'équipe continue sur sa lancée,
je resterai le même dans le vestiaire, à mener mes gars pour les emmener
au plus haut niveau. »
« J'ai qu'une envie, c'est de jouer ! »
Titularisé
pour la première fois lors du septième tour de coupe de France face à
l'US Feurs (CFA2), le portier clermontois s'est montré décisif pour
mener les siens à une victoire extrêmement compliquée (1-2, a.p.).
Preuve de son implication et de son envie de bien faire. « J'ai
qu'une envie, c'est de jouer. Cela me tenait à cœur de montrer que je ne
lâchais pas le morceau et que si le coach avait à faire à moi, je serai
là. J'ai fait le boulot qu'on me demande. C'est vrai que ça fait
plaisir quand on fait des arrêts et qu'on marque derrière, c'est là
qu'on est récompensé. Je ne me tire pas la couverture pour moi, ils ont
fait le boulot devant, on a gagné, c'est l'essentiel. »
Après
avoir affronté l'AS Saint-Etienne en amical, le 10 novembre dernier,
Jessy Moulin retrouvait le stade Maurice Rousson de Feurs avec la même
appréhension. « Oui, il y en avait. C'est comme contre l'ASSE,
j'avais peur de passer à travers. J'avais mes patrons, entre guillemets,
mon club, mon coach (Christophe Galtier, ndlr) qui était là
pour me voir, même si on n'en a pas parlé. Aujourd'hui, c'était pareil
sauf qu'on joue contre une division inférieure. Si on passe à travers,
on va être jugé, ça va être repris. Je suis resté concentrer, j'étais là
pour faire mon taf, pas plus, pas moins. Il ne fallait pas chercher à
en faire trop, ça s'est bien passé, c'est l'essentiel. ».
Dans la même rubrique :
-
G.B,
http://www.madeinsaint-etienne.com/infos/article-l2-clermont--moulin---je-n-ai-jamais-ete-heureux-de-devoir-partir---exclu--18890.html
black-panthère- Messages : 3217
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: N°30 : Jessy MOULIN
La prolongation de Moulin : « Une grande fierté »
Comme nous vous l’annoncions plus tôt dans la journée, Jessy Moulin (28 ans) a prolongé ce jeudi son contrat avec l’ASSE de deux saisons supplémentaires, portant celui-ci jusqu’en 2018. La doublure de Stéphane Ruffier a dévoilé ses premières réactions sur le site officiel du club :
« C’est un contrat qui veut dire beaucoup pour moi et toute ma famille. J’ai beaucoup pensé à mes parents qui ont été là derrière moi depuis l’âge de 13 ans. J’ai beaucoup travaillé pour avoir ce contrat. C’est ma troisième prolongation de contrat sous l’ère de Christophe Galtier. C’est quelqu’un qui est à la tête d’une équipe qui marche bien, qui joue bien et qui a de bons résultats. C’est pour ça que je suis très fier de ce contrat. Même si devant moi j’ai un grand gardien, je continue de travailler. J’ai, toutefois, toujours l’envie de jouer. Je ne suis pas là pour rester sur le banc pendant trois ou quatre ans. C’est ma quinzième saison ici, j’en suis très fier et très heureux. »
cyrilus- Messages : 816
Date d'inscription : 08/05/2011
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